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Préfaces MM GAUDIN & BORE

 PRÉFACE DU LIVRE   "PHOTOS A L'APPUI"


L’hommage que Gilberte Dalmasso-Escoriza rend à
Louis Sciarli et à son œuvre vient doublement à point.
D’abord parce que ce « photographe du vrai » est
un remarquable témoin de son temps. L’un des ces
« artistes de l’image » qui possèdent le sens si rare
de l’instant – cet instant où la photo révèle,
à travers un geste banal ou une simple situation,
un homme tout entier, une histoire complexe…

D’une image l’autre, Louis Sciarli nous raconte ainsi notre propre histoire, toute la seconde moitié du siècle dernier.

Ici, ce sont des bateaux, ces géants des mers dont le lancement  inondait à la fois les quais du port de La Ciotat et offrait vie et fierté à une ville toute entière. Là, ce sont des artistes qu’il surprenait dans un bref moment de détente après qu’ils aient fait vibrer les Marseillais, de Fernandel à Marlon Brando, de Tino Rossi à Georges Brassens ou de Louis Armstrong à Joséphine Baker. Plus loin, ce sont ces grands ouvrages, de Tricastin à Serre-Ponçon en passant par la « maison du fada » et la « TV Marseille » inaugurée par Marcel Pagnol et Luis Mariano, dont l’aménagement a changé notre quotidien et fait entrer notre région dans la modernité…

Mais cet ouvrage consacre aussi l’un de ces hommes dont la modestie est à la mesure du talent. L’un de ces hommes dont la passion et le « coup d’œil » ont forgé pas à pas, discrètement mais sûrement, la société de l’image dans laquelle nous vivons aujourd’hui mais qui oublie parfois ses valeurs fondatrices.

Cet hommage, il s’inscrit en réalité, aussi, dans une démarche à travers laquelle, d’un ouvrage l’autre, Gilberte Dalmasso-Escoriza s’emploie à faire vivre la mémoire de ces femmes et de ces hommes d’ici dont l’audace, l’enthousiasme et la détermination à aller de l’avant ont fait de notre terre une région où tous les espoirs d’avenir sont permis. Il s’applique à elle-même comme à eux et je tiens à l’en féliciter au nom de tous les Marseillais et de tous les Provençaux. 

 

Jean-Claude GAUDIN

Maire de Marseille

Vice-Président du Sénat

 


 

PRÉFACE DU LIVRE
«
DU TRICYCLE À LA MOTO, CINQ GÉNÉRATIONS DE CIOTADENS»
 
 

« Avec de l’imagination et de l’audace,

tout est possible… »

  

Magnifique hommage rendu à de grands aventuriers de la mécanique, ce livre nous propose une fresque originale et contemporaine sur des héros du XXe siècle. A travers ces lignes, c’est tout un siècle d’histoire, jalonné d’exploits sportifs ou inventifs, que Gilberte Dalmasso nous confie avec fidélité et sensibilité. Destins exceptionnels aux esprits créatifs, ces six personnages ont marqué de leurs traces les routes de La Ciotat, en vouant leurs vies aux vélocipèdes, aux cars, aux tricycles ou aux motos. Car en effet, ces Ciotadens d’origine ou d’adoption aux prouesses et aux parcours diversifiés, se rejoignent tous sur au moins une passion commune : celle de la mécanique.

 

Au fil des pages, notre auteure nous propose un profond témoignage sur ces héros ciotadens, qui à force d’entraînements et de recherche, de volonté et de persévérance, sont arrivés au bout de leurs rêves. Mais ces mémoires ne sont pas seulement le récit d’une galerie de portraits aux aventures épiques ; elles véhiculent aussi un message fort et ancré dans une réalité actuelle, s’adressant à toutes les générations, y compris aux plus jeunes : avec de l’imagination et de l’audace, tout est possible…

 

Des génies de l’invention aux sportifs les plus téméraires, ce magnifique ouvrage fait ainsi revivre les destins de ces personnalités attachantes et humbles, fougueuses et courageuses : Joseph Cassinelli dit « Cassi casse-cou », à l’origine de la création d’un service de cars jusqu’à Marseille et Toulon ; Jules Dallest dit « le manchot », connu pour sa fougue et ses exploits dans les grandes courses sur de belles cylindrées, malgré son handicap ; Esprit Dalmasso dit « le sorcier de la mécanique », l’ingénieux pilote de ses machines créées de toutes pièces par ses mains de magicien ; Georges Coq dit « le marchand de vélocipèdes », personnage discret et incontournable des passionnés de vélo ; Jean-Jacques Coq dit « la première relève », champion de moto au glorieux palmarès, et enfin Maurice Coq « la deuxième relève », qui suivra les traces de son frère dans la compétition.

 

Je félicite et remercie pour son initiative et la qualité de son livre, Gilberte Dalmasso, grâce à qui les épopées de ces personnages hors du commun traversent désormais le temps. Une phrase de René Char me vient à l’esprit et résonne en moi comme si ces Grands de la mécanique me la soufflaient à l’oreille : « Serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s’habitueront ».

 

 

 

Patrick Boré

Maire de La Ciotat

Conseiller général des Bouches-du-Rhône

Vice-président de la Communauté urbaine

 





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